Suite à un effort physique ou intellectuel important, il est tout à fait normal de ressentir un peu de fatigue. Cette dernière survient également si vous avez vécu un épisode particulièrement stressant. En revanche, à partir du moment où la sensation perdure ou si elle s’intensifie, la fatigue peut-être annonciatrice d’une maladie sous-jacente.
Les signes précurseurs de l’asthénie
Une fatigue temporaire peut survenir si vous avez des temps de sommeil irréguliers. Les problèmes familiaux, le stress ou encore le surmenage sont également des raisons qui peuvent expliquer un état de fatigue passager. Dans certains cas, l’exténuation peut persister en dépit d’un temps de récupération assez conséquent. À ce moment, il convient de s’interroger sur la durée de cet état d’épuisement et sur son intensité. Il est possible que votre fatigue vous rende incapable d’effectuer vos tâches quotidiennes habituelles. Elle peut aussi diminuer vos capacités cognitives et physiques et vous ralentir sur le plan émotionnel et physiologique. Un état d’épuisement qui dure 4 à 6 semaines est une fatigue anormale. En revanche, si elle dure plus de 6 mois, il s’agit d’une fatigue chronique.
Les maladies pouvant expliquer la fatigue chronique
Différentes pathologies peuvent expliquer une asthénie. Les anémies peuvent être dues à un déficit ou un excès en fer, une carence en nutriments (sels minéraux, vitamines, oligo-éléments, etc.). Elles figurent parmi les maladies qui peuvent générer une fatigue durable chez une personne. Un état d’épuisement chronique peut aussi résulter de certaines maladies inflammatoires ou auto-immunes, des infections virales et chroniques ou encore un cancer. À part cela, les troubles du sommeil sont d’autres pistes susceptibles de provoquer une asthénie. Sans parler des affections neurologiques comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou même des maladies musculaires qui peuvent générer une fatigue cognitive ou physique chez le patient. Et enfin, la fatigue chronique peut aussi être l’un des symptômes annonciateurs d’une insuffisance de l’un des organes vitaux du patient (reins, cœur, poumons, pancréas, foie, etc.).