Depuis plus de 10 ans, la parapharmacie et le marché de la santé en ligne ne cessent de se développer et notamment avec l’arrivée du COVID-19. Mais que faut-il savoir avant de vous lancer dans ce projet ?
Qui peut ouvrir une pharmacie en ligne ?
Pour vous lancer dans le commerce de médicaments en ligne, vous devez être :
– Un pharmacien établi en France, possédant une officine de pharmacie, gérant d’une pharmacie mutualiste ou de secours minière ;
– Un adjoint ayant reçu la délégation d’une pharmacie ;
– Un successeur du titulaire d’un site internet décédé, souhaitant reprendre l’activité.
Il est à noter que le site web dépend exclusivement d’une pharmacie existante. Si celle-ci ferme, la plateforme devra également annoncer sa clôture.
Quels produits pouvez-vous commercialiser ?
La réglementation française vous permet de vendre tous les médicaments bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché en France, y compris ceux qui ne nécessitent aucune ordonnance. Vous êtes également libre de proposer des produits de soin, d’hygiène et de cosmétique. Pour en savoir davantage, consultez la liste des produits autorisés sur l’article L.5125-34 du Code de la santé publique.
Pourquoi faire appel à un distributeur de matières premières pharmaceutiques ?
Pour répondre aux besoins de vos clients et accroître votre chiffre d’affaires, offrez-leur des médicaments utilisant de bons ingrédients. Pour cela, collaborez avec un distributeur de matières premières pharmaceutiques qualifié. Il sera un allié de taille pour vous accompagner dans votre projet et vous aider à composer des médicaments performants.
Quelles règles et conditions devez-vous respecter ?
Cette activité est régie par la directive 2011/62/UE du Conseil de l’Europe. Pour créer votre pharmacie en ligne, vous devez :
– Informer l’Ordre des pharmaciens de la création du site ;
– Obtenir l’autorisation de votre agence régionale de santé (ARS) ;
– Respecter l’Arrêté du 28 novembre 2016 relatif aux règles applicables aux sites de commerce électronique de médicaments (contenu en français, site géré par un personnel habilité, etc.) ;
– Mentionner sur la plateforme les coordonnées de l’autorité compétente en cas de réclamation ;
– Avoir un logo d’identification.